« En 2025, la consultation citoyenne lancée par make.org sur l’inclusion au travail se clôture. Sur les 2 278 propositions, moins de 10 suggestions mentionnent le racisme, la diversité culturelle ou ethnique. Il s’agit là des projets les plus controversés. Le racisme semble, aujourd’hui encore, le grand impensé des politiques D&I. »
(Cette citation est le chapô de l’article écrit avec têtu·connect.)
🤿 contexte
têtu·connect souhaitait ouvrir son média à davantage de sujets aux sujets LGBT+ pour refléter l’intersectionnalité des discriminations vécues.
Ainsi, j’ai rédigé pour eux un article introductif à la question du racisme en entreprise.
Avant de lancer la rédaction, la rédactrice en cheffe m’a fait un appel de briefing pour que je puisse comprendre la ligne édito et la tonalité de têtu·connect. Puis, nous avons fait plusieurs allers-retours au fur et à mesure de la rédaction (puis post rédaction) afin d’ajuster l’article.
têtu·connect m’a laissé le choix des invité·es et mis en relation avec Marie Dasylva, experte sur la thématique à la tonalité franche pour étayer les propos recueillis. Pour réaliser les interviews, j’ai choisi de me tourner vers :
- Une experte associative – dont la structure a publié un outil pédagogique sur le racisme au travail ;
- Une personne concernée et victime de racisme – portant ces sujets en entreprise ;
- Une podcasteuse, consultante et conférencière experte du multiculturalisme ;
- Une avocate engagée pour l’équité sociale – pour un éclairage juridique ;
- Et une RH en scale-up, à la fois concernée et engagée sur le sujet ;
Toutes étant, à leur manière, expertes de la thématique et convaincues de la nécessité de mettre en place des actions concrètes pour combattre le racisme dans nos espaces professionnels. Qui par la sensibilisation. Qui par la pair-aidance ou l’activisme interne. Ou bien par les politiques RH mises en place afin de protéger les équipes.
Cet article était mon premier papier média – institutionnel.
Étant habituée à rédiger pour des indépendantes ou des entreprises s’adressant à une cible avec laquelle iels souhaitent tisser un lien de proximité, les codes scripturaux différaient quelques peu.
J’ai donc (ré)appris à écrire de manière plus « neutre » / objective. Concrètement, nous avons supprimé quelques tournures de phrase aux sonorités orales ou l’emploi d’une syntaxe trop familière¹. (Par exemple, nous avons remplacé le « on » par le « nous », plus corpo.) Un moment parfait pour renouer avec mes habitudes de prépa littéraire.
Mon deuxième apprentissage était → faire la différence entre politique et engagé. (Si tu n’as pas la nuance je t’explique ça tout de suite 👇🏾)
Par « no politics », la consigne sous-entendait : pas d’interview de personnalité politique ou individu·e pouvant affilier le média à un parti donné.
En revanche, celle-ci ne renie pas l’aspect politique des sujets abordés. Simplement, les faits passent avant tout.