Aller à un évènement, c’est chouette.
Pouvoir prolonger l’expérience en repartant avec un souvenir tangible, c’est (encore) mieux.
Et c’est là tout l’objet de ma collaboration avec Le Temple RH : créer un livre à destination des festivalier·es RH pour leur partager la genèse du projet et les apprentissages des deux jours.
💫 contexte
L’échange a lieu en Charente, un soir d’octobre 2023.
À l’intérieur du chalet, l’ambiance est chaleureuse.
Mais si l’on prête attention à la scène qui se déroule, on devine qu’à l’extérieur, il fait (très) froid. Sur la table, les tisanes fument. Les protagonistes ont chacun·e trouvé de quoi se couvrir – qui dans un plaid, qui dans sa doudoune ; et les conversations vont bon train.
C’est lorsqu’on qu’on s’interroge sur nos rêves que Maud Grenier se lance :
« J’aimerais organiser un festival pour les RH. Quelque chose de fun, de joyeux et d’authentique entre pairs.
Vous en pensez-quoi ? »
La réponse est immédiate – et unanime : mais bien sûr, let’s go !
D'abord, il faut recruter l’équipe. Se répartir les rôles. Et plonger dans le dur. Pendant 8 mois, toute la team 2.0 – tout le monde s’est rencontré sur les réseaux – se donne à fond. Visios d’urgence, de sortie d’école, pivots multiples, changements de dernière minute, on aura tout connu. Mais le jeu en vaut la bouée.
Quasi un an plus tard (le 3 et 4 octobre 2024), le Festival RH ouvre ses portes pour accueillir les 230 festivalier·es du futur.
🎪 le festival
Au menu de ces deux jours, on retrouve tous ces éléments lancés à la volée ce fameux soir de réflexion ↓
→ 17 conférences inspirantes pour aider les RH à se positionner comme un rôle stratégique en entreprise.
→ Une multitude d’ateliers organisés & facilités par les bénévoles et participant·es pour s’emparer concrètement des sujets abordés.
→ Un spectacle d’impro, de stand-up, un concert de rap et un DJ… tous animés par des gens du sérail pour mettre en valeur la richesse (et la diversité) des talents présents dans la fonction RH.
→ Le tout dans un lieu hors de Paris – à Coulommiers, au bout de la ligne P – où : les tipis de nuit sont installés dans les champs, la grange aménagée se transforme en studio de podcast vidéo, et les braseros réchauffent les cœurs en fin de journée.
Coucou, c’est nous 👀
En bref, cet évènement, il ressemble à 100% à la vision qu’avait Maud : un temps pour les RH par les RH.
A-ma-zing.
Et une fois les festivités terminées, s’est posé la question des prolongations.
Comment compiler tous ces apprentissages et les partager pour que chacun·e puisse s’en emparer ?
Comment replonger tout le monde dans l’ambiance de ces deux jours – pour retisser du lien ?
Et enfin, comment raconter l’histoire derrière cette première édition et embarquer dans la vision ?
C’est justement à toutes ces questions que je suis intervenue avec le Studio Néoprène.
Avec Le Temple RH et Mobjet (partenaire goodies du festival), nous avons conçu un livre RETEX pour raconter ces moments. Parfait pour s’immerger de nouveau dans ces conférences et patienter… avant la prochaine édition !
Le résultat ?
Des résumés.
Une note d’intention.
Quelques anecdotes backstage.
Un positionnement de marque humain.
Et 12 000 mots pour empouvoirer les RH dans leur quotidien.
La prise de brief auprès des co-organisatrices
Et oui, même si je faisais partie de l’équipe derrière l’évènement, c’était essentiel que l’on prenne un temps pour comprendre l’intention et les objectifs derrière ce book. Une fois cela fait, l’heure était venue de se lancer à l’eau.
La création de contenu
Concrètement, j’ai récupéré un drive avec les retranscriptions des 17 conférences à lire et annoter pour les condenser au mieux. Mission dans laquelle j’ai plongé avec des litres de chai latte pour me tenir compagnie dans ma lecture.
Une fois ce travail de digestion effectué, est venu le temps d’agencement et de rédaction. Les questions sous-jacentes : quel fil rouge développer entre les conférences ? (Avec quelles transitions ?) Comment catégoriser les prises de parole pour que cela soit le plus cohérent possible ? Et enfin, comment faire en sorte de garder l’attention des lecteur·rices sans perdre en qualité informative ?
(Vastes questions pour un vaste projet.)
La relecture et la mise en page
Une fois le travail de rédaction terminé, la graphiste a pris le relai. Et, selon la mise en page choisie, les tournures de phrases, le format (print ou digital) final, est venu le temps… des ajustements.
En tout, nous avons fait environ 3 allers-retours pour s’assurer que le document se tenait avant impression.
¹ Sprinthathon, c’est un mot-valise qui combine le sprint et le marathon. Le pourquoi du comment est simple : 8 mois c’est presque un an (donc ça demande de l’endurance), mais c’est très court pour qui se lance dans l’évènementiel.